Fais de ta vie un rêve et de tes rêves une réalité - Léane-Juliet

Léane - Juliet Maisonneuve « Fais de ta vie un rêve et de tes rêves une réalité» (c) NFINITY BACK

♦ Je m'appelle Léane - Juliet Maisonneuve mais l'on me surnomme plus fréquemment L. Je suis née le 14 juillet à Monaco. Aujourd'hui , je suis âgée de 21 ans et j'étudie l'histoire. Je suis célibataire et je fais partis des fillettes. ♥ MES FRÈRES ET MES SOEURS Léonore Jeane Maisonneuve Louis-Mattis Maisonneuve

QUELLE AMBIANCE Y-A-T-IL A LA MAISON ? — blabla blabla blabla QUE PENSES-TU DE TES PARENTS ?— Bonne ambiance. Papa et maman sont très gentils et dévoués. Ils nous passent tout nos caprices parce qu'on les voit jamais. Mais bon ... je comprend vraiment pas pourquoi ils nous envoient ici ! ET DE LEUR FAMEUSE IDÉE DE THÉRAPIE ? — Cette idée est nul, archi nul. J'y suis complètement opposée. Je ne vois vraiment pas ce qu'on n'a à faire ici !

QUELLE FUT TA PREMIÈRE RÉACTION EN ARRIVANT SUR LE CAMP ? — J'avais envie de commettre un meurtre. Ici c'est ... l'opposé de chez nous, je ne me sens pas à l'aise. Vivement qu'on parte ! AS-TU DES REVENDICATIONS ? — Papa, j'ai été sage ! ES-TU PRÊT POUR L'AVENTURE ? — Puisqu'on n'a pas le choix allons-y ! Let's go my friend !

♣ « De générations en générations - d'histoires en histoires - voici la suite. »

Une famille aussi riche que la mienne a certaines traditions plus ou moins anciennes, des traditions qu’elle se doit de répéter mais aussi de transmettre au génération future. On aime ou on aime pas mais c’est ainsi, on n’a pas le choix. Moi, Léane-Juliet Maisonneuve, fille cadette de Louis-Pierre Maisonneuve, célèbre avocat et de Marie-Anne Maisonneuve, chirurgienne, j’ai décidé d’aimer le passé de ma famille. Un passé dont je suis extrêmement fière. Un passé, que je vais vous conter.

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Papa ; On dit souvent que mon père est l’homme le plus chanceux de Monaco et dans un sens, je trouve qu’ils ont raison. Mon père, Louis-Pierre de Maisonneuve, est le dernier fils encore vivant de mon grand-père qui au passage porte le même nom. Alors quand mon père eut l’âge de reprendre l’immense fortune familiale, il passa du statut de fils de à celui de l’homme le plus riche du rocher. Le cœur de mon père était convoité par des centaines de filles qui ne voulait l’épouser que pour son argent. C’est alors que rentre en scène ma mère. Maman ; Ma mère est mon modèle de réussite dans la vie. Elle qui à la naissance avait déjà tout mais pourtant elle s’est battue pour les autres au lieu de ne regarder que son nombril. Oui, ma mère c’est un peu la lady Diana de Monaco. Ma mère est une princesse bien placée dans l’ordre de succession au trône. Cependant, elle a toujours travaillé et même lorsqu’elle a obtenu son diplôme de droit. La rencontre entre mon père et ma mère a été un véritable coup de foudre. Et seulement quatre mois après, ils se marièrent et annoncèrent la venue au monde de mon frère Louis-Mattis Maisonneuve. La belle romance aurait pu continuer mais mon père reprochait à ma mère de ne pas être assez présente pour sa famille et surtout pour leur fils qui était élevé exclusivement par les nourrices. Mon père non plus n’était pas présent. Pauvre Louis-Mattis quand on y pense. Je vais accélérer le passage sur mon frère pour venir à une date importante. Le 14 juillet. Mise à part l’anniversaire de la prise de la bastille, c’est aussi ma date de naissance. Le 14 juillet, ma mère rentra à l’hôpital pour ne plus y ressortir. Plus jamais et c’est bien là le malheur de la famille Maisonneuve ! Ma mère avait de grave problème de santé, des problèmes très graves. Les médecins savaient que si elle accouchait normalement, elle risquait de mourir, elle et ses deux filles. Oui, Marie-Anne attendait des jumelles. Alors, ses médecins l’emmenèrent dans une salle où mon père et mon frère furent tenus à l’écart. Une césarienne. Les deux petites n’étaient pas en parfaite santé, loin de là. Léane-Juliet, donc moi, était atteinte d’une surdité partielle de l’oreille gauche. Et ma sœur, enfin je ne sais pas que j’ai une sœur, avait un problème cardiaque. Je vécue ma petite vie dans ma grande maison avec un père absent, un grand-frère protecteur et une mère malade. Cette petite vie, de petite fille gâtée par des parents absents, continua jusqu’à l’âge de mes douze ans. A cet âge, je crois que ma vie entière bascula. Ma mère mourra à l’hôpital de cette terrible maladie. Je ne m’en remis pas. Et plus j’enchaînais les visites chez les psychologues, plus je me sentais coupable.

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J’avais vingt ans qu’en ma vie bascula à nouveau. Après la mort de ma mère, mon père avait décidé d’aller vivre à New York. Je vécue huit ans là bas et mon niveau d’anglais était très perfectionné. J’aimais vraiment la culture de ce pays et surtout leur langue. Cependant, ma ville natale me manquait et ma famille. Mon père s’était exilé comme-ci c’était sa punition pour la mort de sa femme. Je n’eus que des contacts brefs avec mes grands-parents même pour mes anniversaires. Quand je fus en âge de quitter mon père, après le lycée, pour poursuivre mes études, mon choix s’arrêta sur la fac d’histoire de Monaco. Aucun doute ni aucune hésitation. Je fonçais. J’étais toujours la jeune femme douce, gentille, intelligente et lunatique mais j’avais pris confiance en moi et ce n’était pas plus mal ! Non, ce n’était pas le fait de quitter mon père. En plus, mon frère vivait déjà à Monaco depuis un an déjà. Deux moi que je vivais ici quand je reçue cette mystérieuse lettre. Une femme du même âge que moi se disait ma sœur jumelle. Oui je savais que j’avais eu une sœur jumelle mais je la croyais morte à la naissance à cause de son problème au cœur. Intriguée, j’ai accepté son rendez-vous et nous avons discuté pendant des heures et des heures. J’avais l’ultime conviction que c’était ma sœur. Elle m’expliqua sa vie, je lui racontais ma petite vie tranquille : la rencontre de nos parents, la vie de ma mère en n’oubliant pas de préciser qu’elle était morte, la déprime de mon père qui ne s’en remettait pas, mon frère, mes études en histoire, ma surdité. Depuis ce jour là, elle a rencontré mon frère et mon père qui sont en fait, son père et son frère aussi. C’est assez étrange.

J’ai vingt et un an. Mon père va mieux. Il est revenu vivre à Monaco avec mon frère et ma sœur. On forme une véritable famille même si ma mère me manque. Sauf que maintenant, il nous a envoyé dans ce camp pour fils et fille de riche et que je n’aime pas ça du tout ! Ah lala. Cette histoire ne finira donc jamais ?!

Bienvenue.