EMMA&JULES ♦ pour le meilleur et pour le pire

La Corse. Lorsque vous entendez ce nom propre, vous pensez très certainement à des kilomètres de plages magnifiques à n’en plus finir, à de jolies filles vagabondant en maillots de bain, à des fêtes si singulières à l’été. Certes. Et bien l’endroit où nos chers et tendres géniteurs nous ont envoyés n’a rien à voir avec cela. En effet, il existe même dans les endroits que vous pensiez les plus paradisiaques un espèce de bourg exclu de la société normal qui ne ressemble à rien. Du moins pour des gamins bourrés de tune qui passent leur temps dans des grandes villes friqués telle que Cannes ou Paris. Et cette petite ville de Corse, Arbellara, n’avait strictement rien à voir avec des villes de ce type. Oh que non. Adieu les plages- artificielles ou non-, adieu les magasins et les restaurants à foisons. Et Bonjour les vaches, les champs de blé et les vieilles maisons en ruines. Ah c’est sûr que ça fait un drôle d’effet lorsqu’on arrive et que l’on n’est pas habitué. C’était le cas de Jules. En effet, il pouvait dire tout ce qu’il voulait mais il était habitué au petit confort de la maison de papa et maman. Et se retrouver dans un endroit pareil donnait presque à Jules d’être aussi hystérique que sa femme – son côté féminin qui ressort, rien de grave. Mais bien entendu, comme il s’agissait là d’un Duchesne, et que la règle d’or dans cette famille était de sauver les apparences, et bien il les sauvait et ne montrait aucune émotion sur le sujet. De toute manière, ça aurait très bien pu être pire. Et puis, il avait autre chose à penser. En arrivant sur le camp après un bref voyage en bateau, Jules posa son sac sur le lit de la chambre qu’on lui avait attribué. Il n’avait pas cherché à savoir avec qui il était, il s’en fichait. De toute manière il ne comptait pas être très souvent dans cette chambre, mis à part pour dormir. Enfin, tout ce qu’il savait, c’est qu’il n’était pas avec sa femme. Enfin si on pouvait encore l’appeler ainsi. En effet, leur couple battait sérieusement de l’ail. Ca ne faisait pourtant pas si longtemps que ça qu’ils étaient ensembles. Ils vivaient heureux et en parfaite harmonie en Espagne. Allez savoir si cela venait du changement de paysage ou du vent méditerranéen mais Jules et Emma, les deux personnes qu’on n’aurait pas pensé pouvoir se marier un jour, s’étaient dit « oui » devant le maire. Et c’est à ce moment-ci que tout commença à déraper. Sa famille, la sienne. Une mésentente – voir une haine – continuelle. Certes. Tout ceci ne pouvait durer qu’un temps. Et c’est ce qu’il se produisit car Emma, excédé de la situation finit par mettre les voiles en laissant Jules seul. Du moins par vraiment puisqu’il ne s’était pas gêné pour trouver réconfort dans les bras d’une petite blonde dénommé Swann. N’étant autre que la petite sœur d’Emma. Et bien c’est du beau ça. Tout ceci pour dire que les gérants de ce camp n’avaient pas ténu compte des liens de filiations de leurs clients. Certes il ne savait plus vraiment où il en était puisque tout partait dans tous les sens mais elle restait sa femme. Et voila qu’elle venait de lui annoncer qu’elle était enceinte. Oui il avait remit son mariage en question et s’attendait à un divorce mais cette soirée avait tout changé. La soirée où elle lui avait annoncé sa grossesse. Paniqué lui ? Juste un peu. Mais comme à son habitude, il ne le montrait pas vraiment. Sauver les apparences, toujours. C’était ces sœurs qui allaient être contentes. Elles qui aimaient tant Emma. Jules se trouvait dans cette chambre microscopique où il allait se retrouver avec je ne sais qui – mais après tout il s’en fichait- il posa son sac sur l’un des lits puis il passa sa main dans la pochette avant du sac pour en ressortir une bague. Juste avant de partir, il avait déposé cette dernière dans ses affaires. Allez savoir pourquoi mais il avait eut une subite envi de remettre son alliance. En effet, il avait beau ne pas l’avoir défendu en temps voulu face à sa famille et surtout de l’avoir trompé avec Swann sa petite sœur, cela n’avait pas beaucoup d’importance. Pour la simple et bonne raison que c’était Emma qu’il avait épousé, un point c’est tout. Il regarda pendant quelques secondes son alliance avant de la mettre dans la poche arrière de son jean, de prendre son paquet de clope et de partir de la chambre ne prenant pas la peine de fermer la porte à clé. De toute manière, tout ce qu’il pouvait avoir de précieux, il le gardait sur lui. Il descendit les marches rapidement pour se rendre dehors, devant cet espèce de bâtiment dans lequel il allait séjourner pendant plusieurs jours. Il s’arrêta à l’entrée où il s’adossa contre le mur. Il fouilla dans sa poche de sa veste pour en sortir son paquet de cigarette. Il n’avait pas pu fumer depuis un moment et il faut dire que lorsqu’on a l’habitude d’enchaîner clope sur clope et qu’on en est privé pendant un long moment, on se sent comme qui dirait renaître en aspirant une bouffée de nicotine. Oui certes il finira avec un cancer du poumon mais bon, de toute manière on finira tous par mourir. Il prit alors une bouffée de sa cigarette tout en s’emparant de son portable. Il composa le numéro d’Emma. Puis attendit quelques secondes. Il ne savait pas vraiment si c’était une bonne idée. Elle lui avait annoncé être enceinte et la seule chose qu’il avait sur dire en l’apprenant avait été de demander s’il était bien de lui. Cela l’avait presque trahit oui. Il pensait très certainement qu’Emma était comme lui. Qu’à peine parti, elle s’était mise à coucher à droite à gauche pour oublier. A l’évidence, elle n’était pas comme lui. Enfin bref. Il tenait fermement son téléphone portable dans la main, en pleine réflexion. Il soupira. Après tout s’il ne le faisait pas maintenant, il ne le ferait jamais. Il indiqua la fonction d’envoi de message puis écrivit un bref : « Il faut qu’on parle, rejoins-moi dehors. Jules. » Puis lui envoya. Il savait très bien qu’elle se trouvait ici et à l’époque il se réjouissait de la savoir auprès de lui. A l’époque où tout allait encore à peu près bien dans leur couple. Le texto envoyé, Jules remit son téléphone dans sa poche pour en sortir peu après son alliance, à nouveau. Il n’avait pas regardé si Emma la portait encore. Après tout, elle devait surement l’avoir retiré et balancé à l’eau après s’être enfuit comme une voleuse le laissant quelque peu seul face à lui-même. De plus, elle devait surement être complètement paniquée face à cette annonce de grossesse. Encore plus que lui. Il espérait qu’une chose, qu’elle vienne et qu’elle puisse enfin lui dire où est-ce qu’ils en étaient car après tout, tout était entre ses mains. Bien entendu, Jules l’aimait encore. Ca n’était pas en deux mois qu’il pouvait oublier la personne avec laquelle il s’était marié mais elle était parti et ne lui avait pas vraiment laissé le choix de donner son opinion ou non. Il entendit des bruits de pas descendre les escaliers. Il rangea son alliance avant de se retourner vers une jeune femme blonde. Emma. Elle n’avait pas vraiment l’air de bonne humeur. Allez savoir si ça venait de lui ou pas. Enfin bref, là n’était pas la question. Il prit une dernière bouffée de sa cigarette avant de jeter cette dernière et de se tourner complètement vers Emma. « Ca va ? » demanda-t-il alors bêtement. C’était le genre de question pourri qu’on détestait tous. Et Emma en premier. Mais, sur le coup, il n’avait trouvé rien de mieux. « Bon Emma, il faut que tu me dises ce que tu comptes faire pour euh … ça ! » dit-il alors en lui montrant d’un geste de la tête son ventre. Délicat … Il n’avait pas envi d’employer le mot bébé étant donné que ça n’en était pas vraiment un pour le moment. Mais ne voulait pas non plus employer le mot Embryon qui paraissait quelque peu vulgaire. Et la dernière chose qu’il voulait était d’énerver Emma. Il était mal, voir très mal parti.

La Corse c'était bien le dernier endroit où Emma voulait se trouver. En toute honnêteté que ce soit la corse , l'italie ou bien le fin fond de l'Albanie elle ne voulait pas y être. Ce lieu n'était rien d'autre qu'un bled pommer un endroit qui était bien loin de l'enchanter. Emma avait toujours eut l'habitude de vivre dans un endroit civilisé avec des millions de personnes à sa disposition. Les champs de blé et les vaches c'était bien loin d'être une chose qu'elle connaissait et encore moins sa tasse de thé. En revenant elle tuerait ses parents. Oui elle les tuerait car ils le méritaient tous. A croire qu'elle avait véritablement du le contrarier le petit Jésus pour qu'il la punisse de la sorte. Non seulement elle était enceinte mais en plus on l'avait envoyer dans un endroit comme celui-ci. Elle trouvait les petits villages perdus comme celui-ci plutôt morbide. Après tout c'était si excentrée de tout que c'était définitivement normal que certaines personnes deviennent folle. C'est ce qui allait certainement se passer avec Emma. Elle allait finir par tuer tout le monde pendant son sommeil. Enfin bon elle aurait eu la possibilité d'éviter ça. Si jamais elle avait eut le courage de dire à sa famille qu'elle était enceinte, Jules ne serait pas là non plus il serait certainement mort et enterrer par le père de la jeune fille mais peut importe. Elle n'avait pas oser en parler et voilà qu'elle avait dû subir un long et interminable voyage en bateau. Le bateau qui était une chose qui avait fabuleusement eut le don de lui donner une envie incroyable de vomir toute sa vie. Bon tout le monde avait pris ça pour une crise de mal de mer c'était l'avantage de la chose. En arrivant disons qu'elle avait été des plus hystérique. Emma avait toujours été l'hystérique même. Seulement voilà en arrivant ici rien ne c'était améliorer bien au contraire. Bon nombres de personnes avaient essayer de la calmer seulement personne ne c'était avérer être réellement victorieux. Il fallait dire qu'Emma était violente en plus de cela. Enfin pour le moment elle avait tenter de faire les cent pas au beau milieu de tout ce champ de blé à la recherche d'un endroit qui serait un minimum différent d'ici. En vain elle était donc retourner dans sa chambre. Sa chambre qu'elle partageait avec sa très chère cousine qu'elle appréciait temps et surtout avec Jules. Bien évidemment les responsable de cette foutue thérapie ne devait pas être au courant des tensions qui subvenaient au sein de leurs couple et c'était certainement pour cette raison qu'ils les avaient mis dans le même dortoir. C'était une chose qu'elle aurait dû prendre positivement mais au fond la dernière fois qu'elle avait eut une véritable conversation avec c'était lorsqu'elle lui avait annoncer qu'elle était enceinte. Elle était partie comme une voleuse et était revenue pour lui dire cela, pas sûr qu'il apprécie réellement. Elle ne savait pas si elle avait spécialement envie de lui parler ou pas. Au fond ils avaient besoin de parler de faire le point mais elle ignorait totalement si elle avait la force de le faire. Après tout il lui avait bien fait comprendre qu'il pensait qu'elle l'avait tromper alors au fond c'était peut-être que lui avait été infidèle. C'était d'ailleurs une chose qu'elle n'arrivait pas à se sortir de la tête. Alors qu'elle comptait aller s'affaler dans son lit en montant les escaliers et alors qu'elle comptait aller dans sa chambre elle avait croiser sa soeur qui trainait de l'autre côté du couloir. Son adorable petite soeur qui ne méritait qu'une chose mourir écrasé sous un train ou plutôt sous une vache vue le contexte de la chose. Toute cette histoire n'était rien que sa faute. Après tout elle avait tout fait pour dégrader leurs relation en se rapprochant de Jules, elle avait tout fait pour que ses parents les pense en mauvais terme même si ce n'était pas réellement un mensonge et elle avait surtout tout fait pour qu'elles se retrouvent toutes deux ici. Elle était vraiment attardée cette Swann. Si elle avait besoin de voir un psychologue histoire de lui parler de sa frustration incommensurable qu'elle le fasse mais elle n'était pas forcément obligée de la faire atterrir dans ce trou perdue. Non mais c'était quoi ici après tout une prison. Parce que c'était tout bonnement l'impression que ça donnait. Ils auraient pu faire un effort franchement parce que ce n'était pas vivre dans un endroit aussi étrangement crasseux qui allait lui donner la moindre envie de se réconcilier avec sa soeur bien au contraire. Et puis d'abord elle ne se réconcilierait jamais avec elle. Pour la simple et bonne raison qu'elle n'en avait pas envie et surtout qu'elle n'était pas prête de raconter sa vie à des abrutie de faux psychologue aux diplôme des plus bidons. Après tout en y réfléchissant bien elle faisait justement des études en psychologie alors ce n'était pas à elle qu'on allait apprendre les ficelles du métier les discours bidons qu'ils pouvaient raconter elle ne les connaissait que trop bien. Enfin elle regarda sa soeur qui souriait plutôt satisfaite d'elle-même. Elle s'apprêtait à lui dire deux ou trois mots très peu agréable seulement elle fut légèrement couper dans son élan et dans son inspiration. Par qui? Par Jules comme de par hasard. Son téléphonait portable venait de vibré dans sa poche elle l'avait donc sortie et avait pu observer le message de Jules. Un message qui voulait tout dire. « Il faut qu'on parle ». C'était le genre de phrase typique qu'Emma ne pouvait pas encadrer. Cela ne présageait rien de bon. Leurs relation était déjà plutôt étrange pour le coup mais si en plus ils se mettaient à se disputer ici ils allaient vraiment finir par se séparer pour de bon. C'était un peu ce qu'elle redoutait et c'était surtout pourquoi elle avait très franchement hésiter à le rejoindre. Avant qu'elle n'accepte stupidement de l'épouser, avant qu'ils reviennent d'espagne tout se passait pour le mieux. Tout se passait d'ailleurs un peu trop bien pour que ce ne soit réel et puis un jour tout avait déraper. Les soeurs de Jules n'arrêtaient pas de s'acharner sur elle qui au fond n'avait pas spécialement fait grand chose de mal et quant à Swann ne parlons pas d'elle c'était bien tout le problème celle-là. Dans des moments comme celui-ci elle regrettait d'être partie de chez elle ce soir là, d'avoir suivie Monroe jusqu'à la frontière espagnol et d'être partie avec Jules. Tout bonnement parce que sans ça. Elle ne serait certainement pas enceinte et en plein milieu de nulle part. Disons qu'elle était légèrement contrarier par tout et n'importe quoi et que l'ambiance qui l'entourait commençait véritablement à devenir une chose des plus pesantes. Elle regarda sa soeur, puis fit demi-tour. Elle descendit une à une et le plus lentement possible les marches de l'escalier ce foutue escalier qui était vraiment perfide car en l'espace de quelques heures elle avait déjà faillit se casser la figure à plusieurs reprise. Elle jouait avec sa bague, chose qu'elle faisait très régulièrement lorsqu'elle était anxieuse mais bon elle ne pourrait pas reporter cette conversation qu'elle redoutait tant éternellement. Et même si généralement c'était plutôt « mieux vaux tard que jamais » dans le cas présent il valait mieux que cela se passe maintenant plutôt que dans des semaines. En arrivant elle le regarda jeter sa cigarette. Elle était déjà de mauvaise humeur car elle venait de croiser sa petite soeur mais en plus si il se mettait à fumer en sa présence. Disons qu'elle ne fumait pas et qu'elle ne l'avait jamais empêcher de fumer si ce n'est qu'elle ne devait pas être témoin de la chose. Enfin elle tentait de se répéter de ne pas s'énerver et de rester zen c'était plus fort qu'elle plus les secondes passaient et plus elle avait envie d'être désagréable. Lorsqu'il c'était tourner vers elle, elle l'avait regarder attentivement. « Ca va? » C'était la question qu'il ne fallait surtout pas poser. Après tout il savait déjà très bien la réponse. Non. Bien évidemment que non elle n'allait pas bien. Elle était loin de tout, loin de chez elle. De son lit, de ses amies, de ses repères. Bien évidemment il y avait un micro côté positif c'était que Bonnie et lui soient avec elle mais disons que si il se mettait à lui demander constamment si elle allait bien elle allait vite regretter sa présence. Elle soupira alors exaspérée. « Tu sais quoi Jules, je suis enceinte, mes parents m'ont envoyé dans un endroit pommer parce qu'ils pensent pouvoir me faire renouer quelque chose avec ma soeur qui dans l'histoire est selon eux la victime. J'ai froid. J'ai faim et je trouve cet endroit effroyablement sale mais oui ca va. Merci de demander. ». Elle c'était pourtant jurer de rester calme. Seulement elle n'avait pas réellement pu. Il fallait qu'elle exprime ce qu'elle pensait sinon à force de tout contenir pour elle le jour où tout éclaterait ça allait finir par faire très très mal. Après cette réponse pour le moins désagréable s'en était suivie la phrase de Jules. «Bon Emma, il faut que tu me dises ce que tu comptes faire pour euh … ça !  » lorsqu'il avait dit ça Emma avait instinctivement mis ses mains sur son ventre et elle avait surtout fait une drôle de tête. Elle voulait que les choses s'arrangent avec lui mais elle ne voulait surtout pas parler de sa grossesse et c'était une chose inévitable. Elle ne voulait pas en parler car en parler rendrait la chose réel et elle souhaitait pour l'instant continuer de réagir comme si tout ceci n'était qu'un mauvais rêve. Un mauvais rêve dont elle se réveillerait très bientôt. Elle avait alors baisser la tête, regardant le sol. Elle cherchait quoi lui dire mais elle ne savait pas bien ce qu'elle pouvait lui répondre. Après tout elle n'était pas la seule à devoir prendre une décision et vue comme c'était partie il ne l'aidait pas vraiment. « Pour ça comme tu dis et bien.... » Le fait qu'il dise « ça » ne lui avait pas réellement plus car au final « ça » elle aurait largement préférer ne pas l'avoir tout aurait été bien plus simple pour elle. Enfin bon elle soupira à nouveau et termina par enfin relever la tête. « Honnêtement j'en sais rien Jules. Qu'est-ce que tu veux que je fasse. Je suis pas toute seule à décider et quand je t'entends parler on dirait bien le contraire. Alors si ça peu te rassurer je vais pas le garder. Comme ça en rentrant tu pourra retourner t'occuper à tes activités dont je préfère ignorer l'existence et puis tout le monde sera content. » avait-elle dit. Tout le monde serait content certes mais elle n'était pas certaine qu'elle serait elle contente. Après tout elle ne voulait pas de cet enfant mais c'était un peu l'une des dernières choses qui la raccrochait à lui car sans ça honnêtement elle n'aurait jamais vraiment trouver le courage de retourner le voir. Elle croisa alors les bras et s'appuya légèrement contre le mur. « Je peux savoir comment est-ce qu'on en est arriver là? C'était si bien en Espagne et puis... » Au fond elle savait très bien ce qu'il leurs étaient arriver. Elle avait décider de partir sans lui laisser son mot à dire. Ils n'avaient alors tout deux pas eut le courage de faire en sorte que les choses s'arrangent en passant un coup de fil, certainement par défaut de fierté. Enfin elle soupira à nouveau. Comme quoi soupirer c'était son truc. « Enfin laisse tomber. » Elle ne savait pas bien ce que signifiait son « laisse tomber » mais il était sortie comme ça sur le moment. Elle avait donc finit par le regarder sans rien dire. C'était une situation qu'elle trouvait complètement frustrante.